I found the story of the tess Cathleen in rofessed to be a colle of Irish folk?lore in an Irish neer some years ago. I wrote to the piler, asking about its source, but got no answer, but have since heard that it was translated from Les Matin`ees de Timoth`e Trimm a good many years ago, and has been drifting about the Irish press ever since. L`eo Lesp`es gives it as an Irish story, and though the editor of Folklore has kindly advertised for information, the only Christian variant I know of is a Donegal tale, given by Mr. Larminie in his West Irish Folk Tales and Romances, of a woman who goes to hell for ten years to save her husband, and stays there aen, having been granted permission to carry away as many souls as could g to her skirt. L`eo Lesp`es may have added a few details, but I have no doubt of the essential antiquity of what seems to me the most impressive form of one of the supreme parables of the world. The parable came to the Greeks in the sacrifice of Alcestis, but her sacrifice was less overwhelming, less apparently irremediable. L`eo Lesp`es tells the story as follows:??
Ce que je vais vous dire est u du car`eme Irlandais. Le boiteux, laveugle, le paralytique des rues de Dublin ou de Limerick, vous le diraient mieux que moi, cher lecteur, si vous alliez le leur demander, un
sixpense dargent `a la main.?Il pas une jeune fille catholique `a laquelle on ne Fait appris pendant les
jours de pr`eparation `a la union sainte, pas un berger des bords de la Blackwater qui ne le puisse redire `a la veill`ee.
Il y a bien longtemps quil apparut tout?`a?coup dans la vielle Irlande deux mards inus dont
personne navait oui parler, et qui parlaient n`eanmoins avec la plus grande perfe la langue du pays. Leurs cheveux `etaient noirs et ferr`es avec de lor et leurs robes dune grande magnifice.
Tous deux semblaient avoir le m`eme age; ils paraissaiere des hommes de quante ans, car leur barbe grisormait un peu.
Or, `a cette `epoque, e aujourdhui, lIrlaait pauvre, car le soleil avait `et`e rare, et des r`ecoltes presque nulles. Les is ne savaient `a quel sainte se vouer, et la mis`ere devenai de plus en plus terrible.
Dans lh`otellerie o`u desdirent les mards fastueux on chercha `a p`erer leurs desseins: mais cc fut
en vain, ils demeur`erent silencieux et discrets.
Et pendant quils demeur`erent dans lh`otellerie, ils ne
cess`erent de pter et de repter des sacs de pi`eces dor, dont la vive clart`e sapercevait `a travers les
vitres du logis.
Gentlemen, leur dit lh`otesse un jour, do`u vient que vous `etes si opulents, et que, venus pour secourir la
mis`ere
publique, vous ne fassiez pas de bonnes oeuvres?
?Belle h`otesse, r`epondit lun deux, nous navons pas voulu aller au?devant dinfortunes honorables, dans la
te d`etre tromp`es par des mis`eres fictives: que la douleur frappe `a la porte, nous ouvrirons.
Le lendemain, quand on sut quil existait deux opulents
`etrangers pr`ets `a prodiguer lor, la foule assi`egea leur logis; mais les figures des gens qui en sortaient
`etaient bien diverses. Les uns avaient la fiert`e dans le regard, les autres portaient la honte au front. Les deux
trafiquants achetaient des `ames pour le d`emon. L`ame dun vieillard valait vingt pi`eces dor, pas un penny
de plus; car Satan avait eu le temps dy former hypoth`eque. L`ame dune `pouse en valait quante quand
elle `etait jolie, ou